La directrice exécutive Kimberly Aceves-Iñiguez s’engage avec passion depuis plus de 20 ans dans l’organisation de la justice sociale et dans des actions de plaidoyer qui donnent voix et pouvoir aux jeunes, aux personnes LGBTQ, aux personnes de couleur et aux communautés de la classe ouvrière dans la région de la Baie en Californie. Avant d’être nommée directrice générale de RYSE, Kimberly recouvrait la même fonction pour Youth Together, l’organisation qui a fondé le RYSE Center.
Les cofondatrices Catherine Dunga et Marleen Palmaers ont créé Kitambo pour combler le fossé entre la diaspora africaine en Colombie et les récits du continent. Respectivement depuis Kinshasa et Anvers, elles cherchent à mettre en relation les artistes africains du continent et leurs pairs de la diaspora colombienne.
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Le projet
“J’ai choisi de collaborer avec Moleskine Foundation pour publier un ensemble de carnets de la série Artists Edition afin de sensibiliser et de soutenir le processus de transformation entrepris par la Fondation pour soutenir les jeunes esprits créatifs qui sont au centre de ses programmes éducatifs non conventionnels. Depuis de nombreuses années maintenant, le carnet Moleskine éponyme fait partie intégrante de mon processus créatif. Bien que le monde numérique soit pratique et permette d’augmenter la productivité, de nombreux créatifs continuent de trouver leur inspiration dans le fait de poser un stylo sur du papier. Mon processus de réflexion et toutes mes créations commencent par une esquisse sur un carnet Moleskine.
La Fondation est une organisation caritative internationale indépendante dont la mission est de mobiliser une nouvelle génération de créateurs et de créatrices de changement. Tous les bénéfices de la vente de chaque carnet de la série Artists Edition aideront à soutenir l’important travail mené par AtWork pour sensibiliser les jeunes du monde entier aux effets autonomisants de la pensée créative comme outil de changement.” – Aida Muluneh
L'artiste – Aida Muluneh
Née à Addis-Abeba en 1974, Aïda est diplômée du département de la communication avec une spécialisation en cinéma de l’université Howard de Washington D.C. Ses photographies figurent dans plusieurs publications ainsi que dans la collection permanente du Museum of Modern Art (MoMA), du Smithsonian’s National Museum of African Art, du Hood Museum, du RISD Museum of Art et du Museum of Biblical Art aux États-Unis.
Lauréate 2007 du prix de l’Union européenne aux Rencontres africaines de la photographie, à Bamako, au Mali, lauréate 2010 du prix international de la photographie CRAF à Spilimbergo, en Italie, et boursière CatchLight 2018 à San Francisco, aux États-Unis, en 2019, elle est également devenue la première femme noire à co-construire l’exposition du prix Nobel de la paix et, l’année suivante, elle est revenue en tant qu’artiste mandatée pour le prix.
Elle a été membre du jury de plusieurs concours de photographie, notamment du Sony World Photography Awards 2017 et du World Press Photo Contest 2017. Elle a également participé à divers débats sur la photographie, dont le sommet culturel de l’Union africaine, Art Basel et Tedx/Johannesburg. En 2019, elle a aussi tenu la célèbre conférence Sem Presser au festival World Press Photo à Amsterdam.
Ambassadrice Canon, Aida est la fondatrice de l’Addis Foto Fest (AFF), le premier festival international de photographie en Afrique de l’Est organisé depuis 2010. En tant qu’éducatrice et entrepreneuse culturelle, elle continue de développer des projets avec des institutions locales et internationales en Éthiopie et en Côte d’Ivoire.
L'œuvre d'art - " Le passé, le présent et l'avenir"
“Depuis que j’ai réalisé cette œuvre, je l’ai montrée à mes amis pour voir laquelle des trois têtes représente, selon eux, le passé, le présent et l’avenir. C’est intéressant d’entendre chaque remarque sur l’image, mais ce que je trouve encore plus fascinant, c’est à quel point ils l’aiment.
J’aime la couleur bleue sous toutes ses formes et le rouge, qui symbolise parfois la force, la vie, la rébellion, l’histoire, et qui est présent dans la plupart de mes œuvres. Le foulard me rappelle la façon dont les femmes musulmanes d’ici portent leur voile, mais pas dans cette longue pièce. Cette pièce est dédiée à l’Éthiopie”.
