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Martha Kazungu est conservatrice, historienne de l’art et fondatrice de Njabala Foundation, une organisation qui organise des expositions périodiques et un programme public d’activités visant à créer un espace sûr où les femmes artistes peuvent progresser et s’épanouir.
Défricheuse de l’art féministe en Ouganda, son parcours dans la constitution de son propre espace artistique et le travail qu’elle accomplit pour lutter contre les inégalités entre les sexes font d’elle une pionnière de la scène artistique ougandaise.
« Je pensais qu’il y aurait eu de nombreuses façons d’aborder la scène artistique pour la soutenir, mais pour moi, du fait que j’étais très passionnée par le rôle de la femme et aussi par la situation critique qu’implique être une femme dans ce milieu artistique, j’ai pensé qu’il était logique de se concentrer sur certaines choses et de tout donner, puis de laisser d’autres personnes venir et se concentrer sur ce qui a plus de sens pour elles. »
« Je suis vraiment concernée par le fait qu’il n’y ait pas de commissaires artistiques dans ce pays, je suis également concernée par le fait que les femmes artistes soient mal représentées. Je suis inquiète que l’éducation artistique soit critiquée. Mais en fonction des ressources dont nous disposons, nous pouvons mettre en œuvre des programmes et des projets qui peuvent vraiment répondre directement aux exigences, aux besoins locaux en ce contexte. »
Njabala est une campagne à multiples facettes qui s’inspire du mythe populaire ougandais de Njabala pour faciliter les conversations sur la féminité. L’objectif est d’organiser des expositions périodiques ainsi qu’un programme public d’activités visant à créer des espaces sûrs où les femmes artistes peuvent se développer et s’épanouir.
Pour faciliter la possibilité de voir le travail des femmes artistes, Njabala Foundation mène diverses campagnes contre l’inégalité des sexes dans le monde de l’art en organisant des expositions d’art et des événements exclusivement dédiés à la mise en valeur du travail des femmes artistes.
Visitez le site web de Njabala Foundation
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Claude Bunny Massassa est une artiste contemporaine originaire du Gabon. Elle crée Bunny Studio en 2016, une start-up dédiée à la production de photographies, qui est devenue DWABI Studio en 2021. En tant qu’artiste, elle a représenté le Gabon dans de nombreuses expositions internationales au Sénégal, en Ouganda, en France, aux États-Unis et en Italie. Dans son art, elle dénonce les stigmates sociaux autour des questions d’identité et de santé mentale, et explore les thèmes des traditions et des mythes.
« Outre le fait que la créativité est innée pour tout le monde, la culture est un élément important pour travailler avec ces outils créatifs. Identifier d’où vient ta créativité, dans la société et dans l’histoire, pour la développer encore plus. »
« Nous sommes là pour changer les choses, de sorte que les artistes auront un lieu et des ressources pour réaliser ce qu’ils et elles veulent. Sans penser au budget de production, au cadre, aux restrictions de temps, car nous nous occupons de toutes ces choses, ils et elles pourront se concentrer sur leur art. »
Le tout nouveau studio de création de Libreville propose des services de photographie, de vidéographie et de production dans leur espace sans équivalent au Gabon. Le manque d’opportunités pour les professionnels de la création et les amateurs à avoir accès à l’équipement et aux possibilités d’affiner leurs compétences et de peaufiner leur travail est préjudiciable à la scène créative. DWABI Studio a été créé dans l’intention d’encourager la créativité au niveau local, et de permettre aux artistes et aux industries de s’exprimer librement en supprimant les barrières techniques et en fournissant tous les outils nécessaires à leur épanouissement.
La directrice exécutive Kimberly Aceves-Iñiguez s’engage avec passion depuis plus de 20 ans dans l’organisation de la justice sociale et dans des actions de plaidoyer qui donnent voix et pouvoir aux jeunes, aux personnes LGBTQ, aux personnes de couleur et aux communautés de la classe ouvrière dans la région de la Baie en Californie. Avant d’être nommée directrice générale de RYSE, Kimberly recouvrait la même fonction pour Youth Together, l’organisation qui a fondé le RYSE Center.
Kanwarpal Dhaliwal est l’une des cofondatrices de RYSE et occupe actuellement le poste de directrice associée. Elle soutient et guide la mise en œuvre et l’intégration de pratiques centrées sur la capacité de guérison, ancrées dans la justice raciale et la libération; aussi elle développe, promeut et défend les politiques, les investissements, les pratiques et la recherche qui les favorisent. Kanwarpal estime que le but de son travail et de sa vie est de contribuer aux mouvements, aux communautés et aux héritages de la libération qui honorent les ancêtres qui se sont battu.e.s pour son existence et sa survie, et de forger un monde qui soit juste et gentil pour les générations futures.
« Il s’agit d’évoluer en partenariat, de nourrir les pratiques de la culture et de l’identité pour nous guérir nous-mêmes, guérir les communautés et guérir les systèmes. »
« Lorsque les jeunes ont commencé à rêver et à envisager un espace de transformation à Richmond en 2002, il était évident que la musique, les arts, la culture, la justice et la guérison devaient être au cœur du travail. Ces jeunes luminaires ont imaginé un monde où leur créativité et leur cœur auraient un endroit sûr pour réimaginer et rêver tout ce que nous manifestons aujourd’hui. »
Le RYSE Center est basé à Richmond, en Californie. Le centre culturel a été lancé en 2008, lors de la montée de la violence à Richmond. La ville porte le poids de multiples inégalités systémiques et fait face à une déshumanisation, une stigmatisation et une criminalisation persistantes de la part des écoles, de la police, des médias, de la communauté et des systèmes publics. Ces inégalités se traduisent par des taux disproportionnés d’homicides, de violence armée, de décrochage scolaire et de discipline punitive, de pauvreté et de chômage, et de crises liées à la santé mentale. Le travail de RYSE vise à soigner, traiter et guérir les blessures institutionnelles qui exposent les jeunes de ces communautés à des risques de blessures directes et aiguës.
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Sagal Ali est la fondatrice et directrice exécutive de SAF. Après quelques années de carrière dans la protection du patrimoine dans le secteur culturel, elle décide de développer l’initiative de soutenir directement les jeunes femmes créatives en Somalie en lançant sa propre fondation. Elle espère combler les lacunes sociales et les inégalités auxquelles les femmes sont confrontées en Somalie, tant dans la société que sur la scène artistique.
« Les femmes et les jeunes filles ne font pas partie du discours dominant en Somalie depuis la guerre, et nous sommes dans une société largement dominée par les hommes, notamment en ce qui concerne l’accès aux positions de prise de décision et à la visibilité. Les témoignages des femmes occupent rarement une place prééminente dans le domaine public, nous avons donc un rôle à jouer pour faire pencher la balance. »
La Somali Arts Foundation (SAF) est la première institution d’art contemporain en Somalie. La SAF propose des formations en photographie, en cinématographie et en production de contenu aux jeunes femmes créatives de Mogadiscio. SAF cherche à promouvoir et à créer des environnements propices à l’épanouissement des industries créatives en Somalie, tout en s’appuyant sur les arts pour stimuler des discours critiques sur l’identité, la mémoire, la perte, la guérison et ce que signifie être une personne « Soomaali » au 21e siècle.
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Les cofondatrices Catherine Dunga et Marleen Palmaers ont créé Kitambo pour combler le fossé entre la diaspora africaine en Colombie et les récits du continent. Respectivement depuis Kinshasa et Anvers, elles cherchent à mettre en relation les artistes africains du continent et leurs pairs de la diaspora colombienne.
« C’est être capable de transcender les idées traditionnelles et de présenter de nouvelles règles, interprétations et façons de faire les choses. L’art transforme, guérit, transcende tout. Ça permet d’exprimer beaucoup d’émotions. »
« Et dès le début, il était important pour les jeunes de Siloé de pouvoir raconter leur histoire car ils et elles sont très stigmatisés. Associé.e.s au monde de la violence et du danger, ils, elles veulent montrer autre chose de leur région. Ce projet les a aidés à relater leur histoire telle qu’ils et elles voulaient la raconter, et à la montrer aux gens. »
Kitambo est une organisation à but non lucratif basée à Bogota qui promeut l’art africain contemporain en Colombie et en Amérique latine, soutient la visibilité de la création des artistes colombiens intéressé.e.s à se questionner sur les identités africaines et diasporiques et à raconter leurs propres histoires, abordant ainsi les questions de mémoire et d’identité.
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Mazi Mutafa est le directeur exécutif fondateur de Words, Beats & Life et dans son travail il est passionné par l’éducation artistique et par l’intégration des voix marginalisées. Mazi anime également une émission hebdomadaire de hip-hop qui présente des performances et des entretiens avec des MC, des poètes, des DJ, des producteurs et des chanteurs, et il a été invité dans plusieurs universités en tant que conférencier.
« En fin de compte, nous existons pour réveiller les artistes, les créatifs, les écrivains qui sont en nous et pour aider les jeunes à comprendre le lien entre les choses qu’ils apprennent à l’école et leur capacité à utiliser ces choses pour leur propre transformation et pour celle des communautés dont ils et elles font partie. »
« Je pense que cela compte vraiment, que nos élèves voient l’impact réel des choses qu’ils apprennent à faire et dans lesquelles ils s’améliorent, et qu’il existe une communauté de personnes qui soutiennent leur évolution continue du point de vue de l’estime, mais aussi d’une motivation comme celle-ci, ce n’est pas important seulement pour moi ou pour ma famille, mais c’est en fait important pour cette plus large communauté. »
Words Beats and Life est une association d’éducation artistique à but non lucratif située à Washington DC qui prône le pouvoir de transformation de la culture hip-hop sous toutes ses formes.
Son objectif est d’investir dans l’écosystème créatif de Washington DC afin d’employer sa longue liste d’artistes et de créateurs en tant qu’exemples vivants de ce que la jeunesse créative de la ville peut accomplir avec les bons outils et les meilleurs modèles. Il donne aux artistes, aux aspirants artistes et aux amoureux de l’expression les moyens de créer, d’affiner et de définir des systèmes qui témoignent d’un changement positif grâce à l’activation de notre génie individuel et collectif.
Alicia Hansen est une photographe et une enseignante de New York. Elle a fondé NYC SALT en 2008 et, en plus d’enseigner de précieuses compétences créatives à ses élèves, elle a mis en place un système de soutien à long terme pour les aider à progresser à l’école et au début de leur carrière artistique.
« Il s’agit vraiment de développer des mentalités axées sur l’apprentissage continu, la curiosité, l’exploration et la résolution de problèmes, et de réfléchir à la manière dont ils et elles peuvent faire partie de leur communauté et du monde, et de traduire leurs visions artistiques et ce qu’ils et elles veulent dire par le biais d’un moyen très visuel. »
« C’est tellement rafraîchissant de voir des étudiant.e.s explorer leur créativité sans avoir toutes ces contraintes qu’ils et qu’elles connaissent déjà, à savoir, ne pas faire ceci ou cela. Et je pense que cela conduit à beaucoup plus de créativité. »
NYC SALT est une organisation à but non lucratif basée à Washington Heights, Manhattan, qui a pour objectif d’engager, d’inspirer et de pousser les jeunes défavorisé.e.s de la ville de New York à atteindre leur plein potentiel au moyen de la photographie, de la vidéo et d’une compréhension de l’industrie visuelle.
SALT crée des opportunités dans le domaine des arts visuels et des voies d’accès à l’université et à la carrière pour les jeunes défavorisé.e.s de la ville de New York issus de milieux variés qui souhaitent se diriger vers des professions artistiques, en les engageant dans un mélange rigoureux d’enseignement professionnel de la photographie, d’ateliers de préparation à l’université et de découverte professionnelles.
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Kikelomo Oludemi est une DJ basée à Berlin, qui a joué à la Boiler Room, et cofondatrice d’Oroko Radio. Élevée au milieu d’influences musicales internationales, elle se fait une place dans l’industrie musicale et crée une plateforme pour celles et ceux qui ont besoin d’être entendu.e.s.
« J’aimerais mettre en avant non seulement tout ce qui provenant du continent est extraordinaire, mais aussi les collaborations entre ses communautés à travers le monde. Je ne dirais même pas qu’il s’agit avant tout de musique, mais plutôt de désirer une communauté plus forte. »
« Que je sois noire, femme ou africaine de l’Ouest, mon identité joue intrinsèquement un rôle dans le développement du son que je joue, mais je ne veux pas que cela soit au devant de la façon dont je progresse dans l’industrie musicale. Je veux tout d’abord que les gens me respectent pour la musique que je joue et pour mes compétences. »
Avec plus de 70 participant.e.s depuis 15 pays à travers 4 continents, Oroko Radio & Artist Residency vise à interconnecter, inspirer et valoriser les africains, les africaines et la diaspora à travers le monde par la conversation et la collaboration. Oroko Radio offre une scène aux musiciens, DJs, penseurs, modérateurs et créateurs de contenu locaux : un centre indépendant pour l’expression de soi et de la pensée au travers du son. Elle sert également de plateforme pour les contenus générés par la résidence d’artiste Oroko.
Visitez le site web d’Oroko